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Ces 20 films cultes sont sortis… il y a 20 ans

Ces 20 films cultes sont sortis… il y a 20 ans



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20 ans. 20 ans de souvenirs de longs-métrages venus d’Asie, d’Amérique du Nord comme de France ou d’Angleterre. 20 ans ont passé mais on se souvient encore des mains de Russell Crowe caressant des épis de blé dans un sépia approximatif, des tatouages-souvenirs de Guy Pearce, de la folie du regard de Christian Bale ou des ralentis sublimes qui suivaient les pas de Maggie Cheung.

Retour sur l’année 2000.

Presque célèbre
Regarder Almost Famous (Presque célèbre en français) quand on est jeune, c’est la possibilité de s’accrocher à un rêve durant de longues années : celui de devenir journaliste pour un grand magazine rock et de suivre les traces d’un groupe de musique dont on est fan pour connaître ses moindres ressorts humains, ses folies comme ses faiblesses, et tout ça en compagnie de Kate Hudson et Philip Seymour Hoffman. Mais avant tout cela, c’était de tomber amoureux d’une histoire magnifiée par un Cameron Crowe en forme, quatre ans après Jerry Maguire, un an avant Vanilla Sky.


Memento
Le premier long-métrage de Christopher Nolan était suffisamment bon pour être remarqué ici et là, et lui permettre de pondre un chef-d’œuvre en deuxième long d’une future filmographie quasi parfaite. Deux ans après Following, le cinéaste délivre sans doute la plus grosse claque de l’année 2000 : Memento.


Construit à l’envers (littéralement), cet objet filmique suit cet homme à l’amnésie antérograde (interprété magistralement par Guy Pearce) qui s’est tatoué sa vie pour se rappeler de son identité à chaque réveil et détient tout un paquet de Polaroid, et qui cherche à tout prix la personne responsable de la mort de sa femme.

Que ce soit par sa structure, son propos, son scénario incroyable, Memento est devenu immédiatement un film culte, et reste sans nul doute l’un des plus grands du XXIe siècle. Indispensable.

Taxi 2
En 2000, Europacorp (qui s’appelait encore Leeloo Productions) était au sommet de sa propre hype. La boîte de production de Luc Besson continuait sur sa lancée ciné et proposait Taxi 2, le deuxième épisode des aventures automobiles de Samy Naceri, Marion Cotillard et Frédéric Diefenthal, rassemblant plus de 10 millions de spectateurs dans les salles françaises.

Si l’on a quelque peu oublié la finesse de la mise en scène et des dialogues, on se souvient surtout d’une bande originale taillée sur mesure, laissant la place à Disiz, Faf Larage, Nuttea ou encore Taïro, rassemblés autour du collectif One Shot, aux côtés d’Akhenaton qui fait partie des compositeurs. Ça a donné, notamment, ce morceau bien culte, "Millénaire".


Snatch
2000 sera l’année de confirmation de certains cinéastes prometteurs. On pense à Nolan, mais aussi à Guy Ritchie. Celui qui avait sorti deux ans auparavant son premier long, Arnaques, Crimes et Botanique, délivre le film qui le placera sur la carte des grands réalisateurs de son époque, à savoir Snatch.


Imaginez un film de gangsters qui mêle boxe à mains nues, gitans irlandais, un vol de diamant et la mafia londonienne. Le tout avec un casting incroyable, constitué de Jason Statham, Brad Pitt (dans l’un de ses meilleurs rôles), Stephen Graham ou même Benicio Del Toro. Mêlez le tout à ce qui va devenir le style Ritchie, comprendre son montage sous speed et ses plans très proches des protagonistes, et vous comprendrez assez rapidement comment ce dernier est devenu immédiatement culte.

Gladiator
Grâce à son ambitieuse fresque historique, Ridley Scott a relevé le défi de réhabiliter le péplum, un genre bien poussiéreux à l’orée du XXIe siècle. Mais la fidèle mise en scène de cette fascinante époque des gladiateurs ouvrira la voie à d’autres films du genre, qui ne parviendront cependant pas à l’égaler.


Gladiator, c’est le film que les teens des années 2000 ont revu en boucle, que ce soit pour ses gladiateurs testostéronés en jupettes ou ses épiques combats sur la BO de Hans Zimmer. Mais Gladiator, c’est aussi le film qui a popularisé deux grands acteurs, le Néo-Zélandais Russell Crowe, jusqu’alors peu connu de ce côté-ci du globe, et Joaquin Phoenix en parfait empereur Commode, tyrannique et pervers à souhait.

Les Rivières pourpres
Quoi de mieux que Les Rivières pourpres, quatrième film de Mathieu Kassovitz, pour exprimer un certain cinéma d’action en France à l’aube des années 2000 ? Alors qu’allait sortir Le Pacte des loups, le long-métrage faisait se rencontrer la tête d’affiche de La Haine, Vincent Cassel, et la figure des productions Luc Besson, Jean Reno (Léon, Le Grand Bleu). Un duo qui tente d’unir ses forces pour résoudre des meurtres ayant été commis à des centaines de kilomètres distance.


In the Mood for Love
Un couloir, une femme élégante qui descend puis monte des escaliers alors que la chaleur se fait sentir, puis deux regards qui se croisent à la lueur de la mise en scène sublime de Wong Kar-Wai, accompagnée du fameux "Yumeji’s Theme" composé par le Japonais Shigeru Umebayashi : oui, 2000 est aussi une année placée sous le nom de l’amour et des ralentis et même si 20 ans ont passé, ses images et sa force restent encore gravées dans notre mémoire.


Tigre et Dragon
Des scènes spectaculaires, un scénario mélodramatique, un tournage exclusivement en Chine qui a connu de nombreuses difficultés : en 2000 est sorti Tigre et Dragon, immense production réalisée par Ang Lee, adaptée d’un roman de 1940 et récompensée à quatre reprises aux Oscars. Le film sera aussi parvenu à faire retenir le souffle d’une salle entière lors de sa présentation hors compétition au Festival de Cannes. S’il y a un bien un film pivot à l’aube des années 2000 dans le genre "wu xia pian", c’est bien celui-là, réussissant à s’exporter dans le monde entier. 


High Fidelity
Stephen Frears à la réalisation, John Cusack en vendeurs de vinyles qui explose le quatrième mur alors qu’il vient de se faire plaquer, la découverte d’un Jack Black intégriste musical qui mélange ici ses deux plus grandes passions (le rock et le cinéma) pour la première fois de sa carrière dans un long-métrage qui mêle la quête existentielle d’un type ordinaire, sa réponse à travers les sillons des disques bien physiques et une bande originale qui mélangeait les Kinks, Jimi Hendrix, le Velvet, Elvis Costello et Belle & Sebastian. Culte, vous avez dit culte ?


Scary Movie
En 1996 sortait outre-Atlantique Spoof Movie, un film qui parodiait tous les "hood movies" américains. Sorti discrètement chez l’Oncle Sam, il a néanmoins donné naissance à un genre, dont le fer de lance et le premier grand succès sera Scary Movie.


On parle ici d’un faux film d’horreur, qui est en réalité une grosse comédie bien grasse, et qui parodie un nombre de longs-métrages cultes incalculable, de Scream à Souviens-toi… l’été dernier en passant par des références à Titanic, Matrix, Chucky ou bien encore Sixième Sens. C’est très con, mais un très bon marqueur de l’humour des années 2000 — et du coup, c’est quand même un vrai film générationnel qui deviendra presque culte. Comme certaines de ces suites (Scary Movie 3 > toutes les autres sequels).

Kuzco 
La décennie 2000-2010 fut compliquée côté film d’animation chez Disney. Autant les années 1990 ont marqué un grand revival du dessin animé Disney, et la firme a su se réinventer en usant de l’animation 3D à partir de Raiponce en 2011. Mais entre les deux, ce fut un désert à deux exceptions près. La première s’appelle Lilo et Stitch, en 2002, et avant ça, un certain Kuzco.


Sorti en 2000, cette drôle d’histoire est l’une des plus originales que le studio ait pu nous pondre depuis bien longtemps. L’histoire de cet empereur mégalo (franchement insupportable) qui devient un lama après une tentative de coup d’État génialement raté, a tout pour devenir, de manière très surprenante, un des Disney les plus appréciés. Peut-être que l’imbécile de Kronk et son écureuil y sont également pour quelque chose.

Incassable
Alors que la série des Batman se cassait la gueule (la faute à deux nanars made in Joel Schumacher), et avant que Spider-Man et les X-Men débarquent, imposant le genre du super-héros comme une espèce de norme à Hollywood, un certain M. Night Shyamalan s’est prêté à l’exercice à sa manière — et quelle manière !


Avec son drôle de film d’action, Incassable, le cinéaste livre une version sombre et vraiment loin des clichés des supers en collant, avec d’un côté ce bon Bruce Willis, seul survivant d’un accident ferroviaire, et de l’autre un Samuel L. Jackson aux os de verre et fasciné par les héros sur papier glacé. Qu’est-ce qu’être un héros ? Existe-t-il vraiment ? Si oui, d’où viennent-ils ?

Un des meilleurs Shyamalan, et un des meilleurs films de super-héros par ailleurs.

Princesse Mononoke 

Alors que le film sortait en 1997 au Japon, la France a dû attendre les années 2000 pour admirer les prouesses de la Princesse Mononoke qui fête ses 20 ans cette année. Un événement qui rappelle aussi l’âge d’or des studios Ghibli. Lors de sa sortie, cette fable féministe et environnementale avant-gardiste a révélé sur la scène internationale la maison d’animation japonaise.

Princesse Mononoké marque le début de la renommée d’Hayao Miyazaki qui, deux décennies plus tard, est clairement reconnu comme le maître de l’animation, exigeant et indémodable. Preuve ultime avec ce film anniversaire qui n’a pas pris une ride. L’homme maltraite toujours autant la nature et les animaux ont toujours besoin d’une guerrière.


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