Coronavirus : "Nous n'avons pas assez de recul sur la chloroquine", pour Bruno Toussaint
INVITÉ - Bruno Toussaint, directeur éditorial de la revue indépendante "Prescrire", a estimé que les scientifiques n'ont pas assez de recul sur les effets de la chloroquine pour donner le feu vert à sa prescription.
utilisation de la chloroquine pour traiter les infections au coronavirus divise toujours : le traitement controversé a fait l'objet d'une alerte de l'Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine (ARS). Elle a fait état de plusieurs décès après usage de cette molécule, normalement utilisée contre le paludisme. À la suite de plusieurs arrêts cardiaques, elle met en garde contre l'auto-médication. Bruno Toussaint, directeur éditorial de la revue indépendante Prescrire estime que pour le moment nous n'avons pas assez de recul sur les éventuels bienfaits du traitement.
Ce dernier rappelle que "les médicaments sont toujours plus ou moins dangereux" et confirme que l'hydroxyzine-chloroquine a des "effets nocifs sur le coeur". Ces risques ne concernent pas la majorité des patients, mais certains d'entre eux peuvent voir leur rythme cardiaque "déréglé sous l'effet" du traitement. Les effets secondaires de la chloroquine peuvent "se traduire par des palpitations ou par une syncope", allant jusqu'à l'arrêt cardiaque du malade "de façon très subite".
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