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Chirurgie esthétique : ils veulent se faire opérer pour ressembler... aux filtres Snapchat !

Chirurgie esthétique : ils veulent se faire opérer pour ressembler… aux filtres Snapchat ! 

Peau plus lisse, pommettes redessinées, bouche pulpeuse, regard élargi... Et si vous ressembliez aux filtres Snapchat pas que sur les réseaux sociaux, mais aussi dans la vraie vie ? Plusieurs chirurgiens esthétiques ont remarqué que de plus en plus de personnes souhaitent se faire opérer pour ressembler aux filtres...

Il y a ceux qui dépensent des fortunes pour ressembler à leur idole comme Kim Kardashian, Angelina Jolie ou même Barbie, et ceux qui veulent à tout prix ressembler aux filtres Snapchat ! Alors que les réseaux sociaux ont pris une ampleur conséquente dans le quotidien de nombreux utilisateurs, il faut reconnaitre que les filtres sont devenus indispensables pour celles et ceux qui veulent se filmer au réveil, lorsqu'ils ne sont pas maquillés ou tout simplement pour celles et ceux qui veulent s'embellir.

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De plus en plus de demandes

Mais le succès de ces filtres a pris des propensions démesurées. Et pour cause, trois médecins du département de dermatologie de l'université de Boston, aux États-Unis ont constaté que de plus en plus d'Américains consultent des chirurgiens plasticiens afin de coller davantage à ce qu'ils ressemblent avec un filtre. Dans un article publié par le Journal of the American Medical Association, il est même précisé que 55% des chirurgiens américains y ont déjà été confrontés en 2017, contre 42% en 2015.

Une tendance alarmante

"Avant, les patients arrivaient en consultation avec des photos de célébrités pour leur ressembler.", explique la dermatologue Neelam A Vashi. "Un nouveau phénomène, baptisé "dysmorphophobie de Snapchat", amène les patients à vouloir ressembler aux versions filtrées d'eux-mêmes, avec des lèvres plus pulpeuses, de plus grands yeux et un nez plus fin." Une tendance "alarmante" selon elle, "dans la mesure où les filtres appliqués aux selfies font apparaître un physique inaccessible et amenuisent la frontière entre la réalité et le fantasme pour ces patients"