Les Belges plus anxieux et dépressifs avec le confinement
’anxiété et les troubles dépressifs ont fortement augmenté en raison du coronavirus. Les personnes les plus touchées par ces circonstances sont les femmes, les jeunes de 16 à 24 ans, mais aussi les adultes jusqu’à 50 ans. C’est ce que montre une enquête en ligne menée par l’institut de santé Sciensano.
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L’enquête en ligne, qui s’est tenue du 2 au 9 avril, est importante pour évaluer l’impact de l’épidémie. L’enquête, à laquelle 44 000 personnes ont participé, montre que les troubles anxieux (20 %) ont considérablement augmenté depuis le début de la crise COVID-19 par rapport aux résultats de l’enquête de santé de 2018 (11 %). Les femmes (24 %) souffrent davantage de troubles anxieux que les hommes (16 %).
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Environ un jeune de 16 à 44 ans sur quatre (25 %) présente un trouble anxieux (20 % pour les hommes et 30 % pour les femmes). La prévalence des troubles anxieux diminue avec l’âge à partir de 45 ans. La prévalence des troubles anxieux a doublé chez les garçons et triplé chez les filles entre 16 et 24 ans.
Le soutien des proches
Selon M. Sciensano, le soutien de la famille et des amis réduit l’anxiété causée par la crise du COVID-19. Elle réduit également le risque de dépression. Plus les différents domaines de la vie (travail, revenus, santé, avenir) sont touchés par la crise, plus le risque d’anxiété et/ou de trouble dépressif est élevé.
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La deuxième enquête peut être réalisée jusqu’au 23 avril. « Les informations que nous en tirons sont cruciales pour surveiller la poursuite de la propagation de la pandémie et pour pouvoir évaluer les mesures prises », a déclaré le virologue Steven Van Gucht.
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